Plus de 100 joueurs arrêtés lors d'une descente de police en pleine compétition esport
Cent joueurs d'esport ont été arrêtés en pleine compétition par la police. Une vingtaine a même fini en prison.
La censure dans le jeu vidéo continue de frapper
Dans de nombreux pays, il existe des jeux censurés, voire interdits, pour des raisons parfois étonnantes. En Corée du Sud, impossible de jouer à Splinter Cell : Chaos Theory, par exemple. Heureusement, les joueurs français peuvent jouer à quasiment tous les jeux sans restriction. L'histoire est différente au Bangladesh.
Dans ce petit pays situé au sud de la Chine et à la frontière indienne, PUBG est tout simplement interdit. Raison pour laquelle une descente de police a eu lieu lors d'un événement LAN organisé sur le jeu. Une centaine de joueurs a été interpellée.
PUBG interdit, des joueurs tentent le tout pour le tout et se font arrêter
Le 25 août 2021, la BTRC (Commission de Régulation des Télécommunications du Bangladesh) a ordonné l'interdiction de jeux mobiles comme Garena Free Fire et PUBG Mobile, les jugeant « nocifs et addictifs ». Ce mercredi 20 juillet, des joueurs ont tenté de braver cette interdiction en organisant un événement LAN autour de PUBG. Le tournoi organisé à Chuadanga rassemblait des participants venus des quatre coins du Bangladesh.
Malheureusement pour eux, tout ne s'est pas passé comme prévu. La police a eu vent de l'organisation de l'événement. Après une descente, 108 joueurs ont été arrêtés dont 24 ont fini en prison (des peines d'environ deux jours pour les majeurs). Les autorités tentent encore de déterminer l'âge de 78 personnes afin de décider de leur sentence. En avril dernier, la Cour Suprême a rejeté une pétition qui réclamait le retour en grâce de PUBG. Le public français, lui, peut profiter du battle royale devenu free-to-play en début d'année sans souci.