Les 25 meilleures séries Netflix de tous les temps, selon les spectateurs

En adaptant le célèbre manga d’Eiichiro Oda, Netflix a relevé un défi de taille. One Piece, version live-action, débarque en 2023 avec un casting inédit et une ambition : contenter les fans de longue date et séduire les novices. Suivant les aventures de Monkey D. Luffy et de ses compagnons à la recherche du trésor de Gol D. Roger cette adaptation mise sur des visuels soignés – malgré quelques erreurs.

Résultat ? Les spectateurs saluent une adaptation qui, sans être parfaite, évite les faux pas habituels des live-actions. Entre performances convaincantes, effets visuels soignés et respect de l’univers original, One Piece fait figure de rare exception dans l’adaptation de mangas.

En 2019, Netflix ressuscite l'univers de The Dark Crystal, chef-d’œuvre de l'animation de 1982 signé Jim Henson. The Dark Crystal: Age of Resistance nous plonge dans un monde magique peuplé de Gelflings et de créatures étranges, où trois jeunes héros unissent les clans pour sauver leur planète Thra de la tyrannie des Skeksès.

Malgré un univers riche et une animation envoûtante, la série est un gouffre financier. Sa production coûteuse n’aura duré qu’une saison, faute d’audience suffisante pour justifier le budget. Netflix a finalement coupé les vivres.

Lancée en 2019, cette série suit Tony Johnson, un journaliste brisé par la perte de sa femme, qui décide de ne plus rien filtrer et de dire tout ce qu’il pense, quitte à blesser ceux qui l’entourent. Entre cynisme brutal et moments d’une sensibilité rare, After Life explore le deuil et la dépression avec une franchise qui touche au cœur. Portée par Ricky Gervais, la série mêle rire et émotion en abordant des thèmes graves, mais universels. 

Bien avant l’arrivée en masse des séries Marvel sur Disney+, Netflix avait dégainé The Punisher en 2017. Au programme : Frank Castle, un ancien Marine interprété par un Jon Bernthal en pleine forme, qui décide de rendre sa propre justice après l’assassinat brutal de sa famille. Dans un New York poisseux et gangrené par le crime, Castle poursuit sans relâche ceux qu’il juge responsables.

Malgré seulement deux saisons, The Punisher est devenu un classique parmi les adaptations de comics, porté par des scènes d’action millimétrées et une noirceur qui tranche avec les autres séries du genre. Une série qui cogne fort, tout en explorant les zones grises de la vengeance et de la moralité.

Love, Death & Robots, c’est l’OVNI de Netflix. Lancée en 2019, cette série anthologique déploie des épisodes courts et intenses, où l’animation devient un terrain d’expérimentations visuelles et narratives. Chaque épisode explore un thème sombre et futuriste, avec des récits aussi variés que des robots philosophes ou des monstres surgis de cauchemars.

Derrière le projet, Tim Miller (Deadpool) et David Fincher (Fight Club), qui donnent carte blanche aux studios d’animation du monde entier. Une pépite pour les fans d’animation et d’histoires qui dérangent.

Cobra Kai réussit l’impensable : ressusciter l’univers de Karate Kid sans tomber dans la nostalgie facile. Lancée en 2018, la série nous replonge des décennies après les films originaux, retrouvant Johnny Lawrence (William Zabka) et Daniel LaRusso (Ralph Macchio) désormais adultes. Johnny, l’ancien « méchant » de l’histoire, rouvre le dojo Cobra Kai et rallume une rivalité qui n’a pas pris une ride.

Entre scènes d’action énergiques, humour bien dosé et dialogues percutants, Cobra Kai modernise l’esprit des années 80 tout en s’adressant à un nouveau public. Les fans des films comme les novices peuvent apprécier cette série qui, en six saisons, revisite et redéfinit la rivalité mythique des deux personnages.

Avec Delhi Crime, Netflix plonge au cœur d'une enquête policière inspirée d'un fait réel glaçant : l’affaire du viol collectif de 2012 à New Delhi. Sortie en 2019, la série suit l’enquêtrice Vartika Chaturvedi (Shefali Shah) dans une traque intense pour retrouver les coupables et rendre justice. Réaliste et sans concessions, Delhi Crime capte l’atmosphère tendue d’une ville secouée par ce crime odieux.

Ce qui frappe ici, c’est l’authenticité : pas de faux-semblants, juste des acteurs habités, un scénario brut et un regard sans fard sur le système policier indien. Une série choc qui expose sans détour la violence et les failles sociales, tout en rendant hommage à ceux qui luttent pour la justice.

Le Jeu de la dame est la série qui a fait exploser l’intérêt pour les échecs comme personne ne l’aurait prédit. Adaptée du roman de Walter Tevis, la série suit Beth Harmon (Anya Taylor-Joy), une orpheline prodige des échecs, dont l’ascension est aussi marquée par une lutte contre ses propres démons et ses addictions. Sortie en 2020, cette mini-série captive par son esthétique soignée et une mise en scène qui rend les parties d’échecs aussi tendues qu’un thriller.

Mais c’est surtout la performance d’Anya Taylor-Joy qui rend Le Jeu de la dame inoubliable : froide, vulnérable et déterminée, elle donne vie à un personnage fascinant et complexe. Une immersion dans un univers rarement exploré, où chaque victoire a un goût amer.

Avec The Haunting of Hill House, Mike Flanagan redonne ses lettres de noblesse à la série d’horreur. Sortie en 2018, cette adaptation libre du roman de Shirley Jackson suit la famille Crain, dont les membres, adultes, sont hantés par les événements terrifiants qu’ils ont vécus dans leur maison d’enfance.

Loin des effets de sursaut faciles, The Haunting of Hill House mise sur une ambiance oppressante et des personnages complexes pour raconter une histoire de fantômes qui fait autant frissonner que réfléchir.

Ozark nous emmène dans les recoins sombres de la petite criminalité qui dégénère. Cette série, lancée en 2017, raconte la descente aux enfers de la famille Byrde, obligée de quitter Chicago pour blanchir de l’argent dans les Ozarks, une région rurale des États-Unis. Marty (Jason Bateman), le patriarche aux airs de citoyen modèle, se retrouve face à un engrenage de trahisons et de violence qui pousse chaque membre de la famille à des choix douteux.

Avec ses retournements de situation et une tension omniprésente, Ozark s’impose comme un thriller maîtrisé. Un portrait brutal et fascinant de l’Amérique profonde, où la frontière entre bien et mal s’efface vite sous le poids du désespoir.

The Last Kingdom nous plonge dans l'Angleterre du IXe siècle, une époque marquée par les guerres entre Saxons et Vikings. La série suit Uhtred de Bebbanburg (Alexander Dreymon), un noble saxon élevé par les Vikings, déchiré entre ses racines et son attachement pour son peuple adoptif. Cette quête de vengeance et de loyauté propulse Uhtred dans les batailles et les intrigues politiques qui façonnent l’Angleterre médiévale.

Avec ses combats intenses et une mise en scène soignée, The Last Kingdom est une fresque historique captivante qui n’a rien à envier aux autres séries épiques. Entre brutalité et alliances changeantes, elle offre un tableau aussi riche qu’immersif de la période.

Adaptée des romans graphiques d’Alice Oseman, cette série britannique sortie en 2022 suit l’histoire de Charlie, un lycéen introverti qui tombe amoureux de son camarade de classe, Nick. Loin des drames forcés et des stéréotypes, la série se distingue par sa justesse et son réalisme. Visuellement, elle est aussi charmante que son histoire, mêlant animation et scènes inspirées du style des romans graphiques pour un rendu unique. Un vent de fraîcheur et d’optimisme, qui touche bien au-delà de son public cible.

Anne with an E revisite le roman classique Anne of Green Gables. Sortie en 2017, la série canadienne raconte l'histoire d'Anne Shirley (Amybeth McNulty), une orpheline pleine de caractère, adoptée par un frère et une sœur vivant dans la campagne de l'Île-du-Prince-Édouard. Derrière ses airs d’histoire pour la jeunesse, Anne with an E aborde des thèmes d’actualité comme le féminisme, le racisme et la liberté individuelle, donnant un nouveau souffle au récit d'origine.

Cette adaptation se distingue par ses personnages complexes et ses décors somptueux. Bien qu’elle n’ait pas toujours fait l’unanimité, la série s’est bâtie une communauté de fans passionnés.

House of Cards n’a pas seulement lancé la première grande série Netflix, elle a aussi redéfini le thriller politique. Avec Kevin Spacey et Robin Wright dans les rôles de Frank et Claire Underwood, la série nous plonge dans les coulisses obscures du pouvoir à Washington. Prêts à tout pour s’élever, ces personnages machiavéliques manipulent, trahissent et écrasent tout sur leur passage.

Malgré le départ controversé de Spacey lors de la dernière saison, House of Cards reste un pilier des séries politiques, porté par l’interprétation glaciale de Wright, qui assure une conclusion brutale à ce récit sans concession.

Daredevil a marqué l’entrée fracassante de Marvel sur Netflix. Sortie en 2015, cette série suit Matt Murdock (Charlie Cox), avocat aveugle le jour et justicier la nuit, prêt à tout pour débarrasser son quartier, Hell’s Kitchen, de ses criminels. Avec ses combats chorégraphiés et ses scènes d’action intenses, Daredevil se distingue par une noirceur et une violence rarement vues dans les adaptations de super-héros.

Loin des formules habituelles du genre, la série creuse les dilemmes moraux de son héros, tout en donnant vie à des antagonistes mémorables, comme le redoutable Wilson Fisk (Vincent D’Onofrio). Un bijou d’adaptation qui a rapidement conquis les fans et marqué les débuts du « Marvel noir » sur le petit écran.

Avec Mindhunter, Netflix nous emmène dans les débuts de la criminologie au FBI, inspirée de faits réels. Produite par David Fincher et lancée en 2017, la série suit les agents Holden Ford (Jonathan Groff) et Bill Tench (Holt McCallany), qui interrogent des tueurs en série pour percer leur psychologie. Ces entretiens, tendus et dérangeants, explorent les recoins les plus sombres de l’esprit humain, bien loin des polars classiques.

Malgré l’accueil enthousiaste des fans et des critiques, Mindhunter est restée en suspens après sa deuxième saison. La suite ? Bloquée quelque part dans les tiroirs de Netflix, au grand dam des fans qui attendent toujours une saison 3. Ce thriller psychologique glaçant mérite pourtant bien une conclusion.

The Crown s’attaque à l’histoire de la monarchie britannique. En explorant les moments marquants du règne de la reine Elizabeth II, la série s'intéresse aux jeux de pouvoir, aux scandales, et aux dilemmes privés derrière les portes des palais. Chaque saison change d'acteurs pour refléter le passage des années, avec Claire Foy, Olivia Colman, et Imelda Staunton dans le rôle de la reine.

Acclamée pour sa réalisation somptueuse, The Crown n'échappe pourtant pas aux critiques sur ses libertés prises avec la réalité. Entre reconstitutions fastueuses et drames intenses, la série fait découvrir les dessous d’une institution aussi fascinante que pesante.

Sorti en 2023, Blue Eye Samurai transporte les spectateurs dans le Japon du XVIIe siècle, où Mizu, une épéiste au sang mêlé, cherche à venger l’honneur de sa famille. Conçue comme une véritable lettre d'amour aux films de samouraïs, Blue Eye Samurai ne se contente pas d'enchaîner les scènes d'action : elle plonge dans les dilemmes moraux et les complexités de son héroïne, interprétée par Maya Erskine.

Une production originale qui combine puissance visuelle et profondeur émotionnelle, un cocktail rare dans le paysage des séries animées. La saison 2 est d'ailleurs en cours de production.

Narcos retrace l'ascension et la chute de Pablo Escobar, le célèbre narcotrafiquant colombien, et des cartels qui ont régné sur le commerce de la cocaïne. Cette série, qui démarre en 2015, captive par son réalisme cru et sa plongée dans la violence des années 80 en Amérique du Sud. Avec un Wagner Moura magnétique dans le rôle d’Escobar, Narcos dépasse la simple biographie.

Après deux saisons centrées sur Escobar, la série continue en s'intéressant aux cartels de Cali, montrant que la guerre contre la drogue ne se termine jamais vraiment.

Lancée en 2017, cette production allemande suit les habitants de la petite ville de Winden, où la disparition d’un enfant déclenche une série d’événements aussi fascinants que troublants. Très vite, l’histoire s’étend sur plusieurs générations, brouillant les frontières entre passé, présent et futur.

e. Entre les arbres généalogiques complexes et les révélations inattendues, la série parvient à tenir en haleine les spectateurs les plus aguerris. Un chef-d’œuvre ambitieux qui reste inégalé pour les amateurs de récits denses et labyrinthiques.

Créée par Charlie Brooker, cette anthologie britannique a débuté en 2011 et propose des épisodes indépendants, chacun dépeignant un futur sombre où les nouvelles technologies se retournent contre leurs créateurs. Entre satire et thriller psychologique, Black Mirror n’épargne rien ni personne, s’attaquant à nos obsessions pour les réseaux sociaux, la surveillance, ou encore les intelligences artificielles.

Chaque épisode est une claque, tantôt dérangeante, tantôt poignante, et l’incroyable variété des récits maintient un suspense constant. Parmi les épisodes cultes, « San Junipero » et « Nosedive » ont marqué les esprits en explorant les dangers d’un monde hyperconnecté et obsédé par les apparences.

Débarquée en 2016, elle nous plonge dans les années 80, à Hawkins, une petite ville américaine en proie à des phénomènes surnaturels. Un groupe d’adolescents se retrouve embarqué dans une lutte contre des créatures d’une autre dimension, le « Monde à l’Envers ». Entre influences de Spielberg et références à Stephen King, la série est un festival de nostalgie pop.

Au-delà de l’esthétique rétro, Stranger Things séduit par son casting jeune et talentueux – David Harbour, Winona Ryder, Millie Bobby Brown. Alors que la cinquième et dernière saison est attendue pour clore l’histoire, la série reste l’un des plus grands succès de Netflix, confirmant l’attachement du public pour cette épopée fantastique.

BoJack Horseman s’est imposé comme une série culte pour sa vision crue, drôle et désespérée du monde. Lancée en 2014, cette série animée suit BoJack, un cheval anthropomorphe, star déchue d’une sitcom des années 90, qui tente de relancer sa carrière tout en affrontant une profonde dépression et des addictions.

BoJack est un anti-héros complexe, aussi pathétique qu’attachant, et qui incarne à merveille les contradictions humaines. Un bijou d’écriture qui reste inégalé pour ceux qui aiment rire… en grimaçant.

Kota Factory est un ovni dans l'univers des séries Netflix. Cette production indienne, lancée en 2019, plonge dans la ville de Kota, connue pour ses classes préparatoires intenses aux concours d’ingénierie. On y suit Vaibhav, un jeune étudiant fraîchement arrivé, confronté à la pression immense de cet environnement compétitif. Tournée en noir et blanc, la série se distingue par son esthétique unique et son réalisme, offrant un regard sans fard sur le système éducatif impitoyable en Inde.

Avec une écriture percutante et des personnages crédibles, Kota Factory met en lumière le stress et les sacrifices de milliers de jeunes qui poursuivent le rêve d'intégrer les meilleures écoles du pays. Très populaire, la série bénéficie d’une note élevée et se classe parmi les meilleures productions de Netflix.

Arcane n’a pas seulement séduit les fans de League of Legends, elle a mis tout le monde d’accord. Sortie en 2021, cette série animée, fruit de la collaboration entre Riot Games et Fortiche Production, explore l’univers du célèbre jeu vidéo, en suivant la rivalité tragique entre deux sœurs, Vi et Jinx. Arcane se déroule dans les villes jumelles de Piltover et Zaun.

Avec son animation époustouflante, ses personnages profonds et son scénario qui ne laisse aucun répit, Arcane a rapidement grimpé dans les classements, devenant une référence pour les adaptations de jeux vidéo. La série, dont le budget dépasse les 250 millions de dollars a captivé aussi bien les novices que les vétérans de League of Legends, mais la saison 2 sera la dernière.