Léo Grasset (DirtyBiology) répond à ses accusations de violences sexuelles et se fait lyncher sur twitter

Léo Grasset (DirtyBiology) répond à ses accusations de violences sexuelles et se fait lyncher sur twitter
© DirtyBiology
Léo Grasset (DirtyBiology) répond à ses accusations de violences sexuelles et se fait lyncher sur twitter

Léo Grasset (DirtyBiology sur Youtube) publie une vidéo, samedi 19 novembre, dans lequel il se défend des accusations portées par huit femmes et relayées par Médiapart. Beaucoup se mobilisent sur Twitter pour dénoncer ses agissements et soutenir ses victimes.

En juillet 2022, Médiapart publiait une enquête révélant les accusations portées par huit femmes, concernant le youtubeur Léo Grasset (DirtyBiology). Il avait immédiatement démenti indiquant qu'il avait toujours été "attentif au respect du consentement" mais ne s'était plus exprimé depuis.

Le samedi 19 novembre, il sort du silence et publie une vidéo d'une trentaine de minutes sur youtube, répondant à Médiapart. Il conteste une nouvelle fois avoir été violent psychologiquement et sexuellement, et accuse les deux journalistes du média d'investigation d'avoir déformé ses propos et juge l'article "malhonnête".

#TaGueuleLeoGrasset, beaucoup se mobilisent en soutien aux victimes

Si certains de ses fans l'ont défendu dans les commentaires de sa vidéo, sur Twitter, Léo Grasset n'a pas eu la même chance. À peine quelques heures après sa publication, le youtubeur de vulgarisation scientifique s'est retrouvé en tendance avec le hastag "#TaGueuleLeoGrasset".

Pour beaucoup, l'accusé se pose en victime et décrédibilise les témoignages de ses supposées victimes. Certains dénoncent également le choix du vidéaste d'avoir posté la vidéo le jour même de la manifestation nationale contre les violences sexistes et sexuelles.

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De nombreuses personnalités, tel que les journalistes visés ainsi que l'auteur-réalisateur Bruno Maschio, se sont exprimés, pour dénonçer le youtubeur. C'est également le cas de la vidéaste Manon Bril, l'une des femmes qui a témoigné contre DirtyBiology : "oser répondre et dénigrer le travail d'un média d'investigation en réduisant ça à un coup monté voire à une publication de potins (...) je pense que ça pouvait tout simplement pas être une meilleure démonstration du profil auquel on a affaire et de son sentiment d'impunité".

Le réseau social devient le temps d'un week end le lieu d'une importante mobilisation en soutien aux présumées victimes de Léo Grasset et à toutes les autres victimes de violences sexuelles.

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