Ce vieux tweet de Squeezie qui remonte à la surface après la garde à vue de Norman

Quand Squeezie balançait ses collègues Youtubeurs

C'est une déclaration qui a fait l'effet d'une bombe sur les réseaux sociaux, donnant une impulsion au mouvement #BalanceTonYouTubeur. Il y a 4 ans, Squeezie, de son vrai nom Lucas Hochard, a voulu briser le silence en poussant un énorme coup de gueule contre les agissements de certains youtubeurs, qui profiteraient de leur notoriété pour attirer des jeunes femmes.

"Les Youtubeurs (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit. La vérité finit toujours par éclater", avait-il déclaré sur le lundi 6 août 2018.

Norman immédiatement identifié par les internautes

Squeezie avait pris soin de ne citer aucun nom dans son tweet. Pourtant, les nombreux internautes commençaient à spéculer. Très peu de temps après ces révélations, Norman fait des vidéos s'est retrouvé au cœur de l'attention, propulsant son nom en tendance sur le réseau social.

Déjà à l'époque, plusieurs screens de messages envoyés à des mineurs leur proposant de le rejoindre en loge après son spectacle ont été publiés sur Twitter. D'autres témoignages décrivent le youtubeur comme "très entreprenant" avec certaines filles, profitant ainsi de sa renommée pour arriver à ses fins.

4 ans plus tard, Norman est placé en garde à vue

Face à l'ampleur de la polémique, Squeezie était revenu sur ces propos en précisant : "je ne vais pas porter d’accusations précipitées mais les concernés ne sont pas forcément ceux auxquels vous pensez. Je voulais dans un 1er temps mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter. Traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps".

Il aura fallu attendre finalement 4 ans pour qu'une enquête pour viols et corruptions de mineurs soit ouverte en France à l'encontre de Norman. Au moment d'écrire ces lignes, le youtubeur est placé en garde à vue à Paris, selon les informations rapportées par le journal Libération.