Netflix dévoile les premières images du reboot de La Petite Maison dans la Prairie

La petite maison dans la prairie netflix
© ERIC ZACHANOWICH (via Netflix)
La petite maison dans la prairie netflix

La Petite Maison dans la Prairie revient, et cette fois, elle ne fera pas dans la dentelle.

Si tu penses encore à des champs fleuris, des enfants sages et des dîners au coin du feu, oublie tout de suite. Netflix s’attaque à La Petite Maison dans la Prairie, mais en version 2025 : plus rugueuse, plus réaliste, et surtout bien plus ambitieuse que la série vintage des années 70. Un retour inattendu pour un mythe fondateur de la culture américaine — que la plateforme entend dépoussiérer, jusqu’au dernier grain de terre.

Une relecture frontale de l’Amérique pionnière

Les romans de Laura Ingalls Wilder ont toujours raconté bien plus qu’une enfance à la campagne. Derrière les souvenirs d’une jeune fille dans l’Ouest du XIXe siècle, il y avait déjà un récit de survie, d’inégalités, de solitude. La première série avait adouci tout ça. Celle-ci, non.

Rebecca Sonnenshine (The Boys) pilote cette nouvelle version avec une intention claire : montrer l’envers du décor. Les paysages seront sublimes, mais dangereux. La famille, un refuge, mais aussi un champ de tensions. L’Ouest, un rêve américain ? Oui, mais construit sur le sang, la sueur, et parfois l’oubli des autres. Une approche « kaléidoscopique », comme elle le dit elle-même dans une interview Netflix, qui casse la vision unique et romantique du passé.

Un casting à la hauteur de la promesse

Dans le rôle de Laura, Alice Halsey (Lessons in Chemistry) apportera ce qu’il faut de nerf et de nuance. Laura ne sera plus seulement cette enfant curieuse : elle aura du mordant, de la colère, des doutes. Skywalker Hughes jouera Mary, Luke Bracey campera Charles, le père à la fois protecteur et débordé par l’époque, tandis que Crosby Fitzgerald prêtera ses traits à Caroline, la mère solide comme le bois de leur maison.

Le tournage se déroule au Canada, en conditions réelles. Pas pour faire joli, mais pour coller à la vérité d’un quotidien rude, loin de toute idéalisation. Pas de filtres sépia ici.