Le papa de The Witcher se lâche sur la série Netflix et il n’est pas tendre
Andrzej Sapkowski semble avoir quelques griefs avec les scénaristes de l'adaptation Netflix.
Vous le savez, The Witcher, c'est un peu le Game of Thrones version fantasy polonaise, et notre cher Andrzej Sapkowski est le créateur de ce riche univers adapté à de maintes reprises. Mais apparemment, il n'est pas super fan de la manière dont Netflix gère son bébé.
L'écrivain de The Witcher mécontent de la série
L'auteur polonais à l'origine de la saga The Witcher, dont le premier roman est paru en 1990, n'a rien à envier à G.R.R Martin. Après huit romans - le dernier étant sorti en 2013 - The Witcher a depuis a été adapté en jeux vidéo - dont The Witcher 3 récompensé par le prestigieux titre de meilleur jeu de l'année 2015 - jeux de société... et plus récemment en une série live-action par Netflix.
Si les deux premières saisons ont été bien accueillies par le public, notamment grâce à la présence de Henry Cavill, les fans de l'univers ont rapidement été gênés par les libertés scénaristiques. Résultat ? La troisième saison signe le pire record de l'histoire de la série. Et la relève avec Liam Hemsworth ne vend pas nécessairement du rêve aux spectateurs.
"Ils ne m'écoutent jamais"
Netflix auraient-ils pu mieux faire ? Certainement, si l'on en croit la récente prise de parole d'Andrzej Sapkowski. Lors d'une interview à la Vienna Comic Con, l'écrivain n'y est pas passé par quatre chemins pour évoquer le travail effectué sur l'adaptation, et notamment les nombreux conseils qui n'ont pas été suivis par les scénaristes :
"Oh, le plateau était incroyable, énorme, impressionnant. Mais non, peut-être que j'ai donné quelques idées, mais ils ne m'ont jamais écouté. Ils ne m'écoutent jamais. Mais c'est normal, c'est normal. 'C'est qui, lui ? C'est l'écrivain, c'est personne.'"
On a honnêtement du mal à imaginer comment est-ce qu'on peut gentiment passer sous silence les conseils du créateur de l'œuvre dont on adapte l'univers. Mais c'est apparemment possible. Eh bien... on voit le résultat, et surtout les audiences en chute libre.