Cartes Pokémon : game over pour les collectionneurs, l'État prend une décision qui ne va pas plaire aux fans
Récemment, les cartes Pokémon ont été réévaluées quant à leur statut vis-à-vis des finances publiques sur la question de la collection. Cependant, la réponse apportée n'est pas au goût de tous.
Depuis 1996, les cartes Pokémon sont des éléments indissociables de la culture populaire. Des objets simples qui sont au cœur d'un marché ultra-lucratif depuis plusieurs années maintenant. En effet, la revente de cartes Pokémon rares est à la mode et de nombreux collectionneurs s'y mettent pour mettre du beurre dans les épinards, voire carrément s'enrichir. Cependant, l'État français s'est penché sur la question et a pris une décision radicale pour tous les amoureux du jeu de cartes à collectionner.
Les cartes Pokémon ne sont pas des objets de collection
Si jusqu'à présent les cartes d'une des plus grandes franchise de tous les temps n'étaient pas soumises aux règles des finances publiques, c'est désormais bien différent. Dans une mise à jour du Bulletin Officiel des Finances Publiques (BOFIP) des règles fiscales concernant la TVA des objets de collection ont été précisées. Parmi ces objets, la plupart des cartes Pokémon ne sont comprises dans cette catégorie.
La conséquence directe de cette décision, c'est que désormais toutes les transactions de plus de 5 000 euros par exemple devront s'accompagner d'une charge fiscale d'environ 36 %. Autrement dit, l'état récupérerait plus d'un tiers des recettes des transactions. Une décision qui vient compromettre fortement le marché des cartes Pokémon en France.
Une décision qui déplaît fortement aux collectionneurs et aux fans
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont donné leur avis sur cette décision prise par les finances publiques. Et les sentiments de colère et d'incompréhension sont ceux que l'on retrouve le plus parmi les post. Cet internaute a décidé de prendre la nouvelle à la rigolade sur X (anciennement Twitter) avec ce post :
À voir si cette nouvelle règle se généralisera, même aux revendeurs professionnels, qui pourraient rapidement être mis en danger à cause de cette décision.
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