"J'étais largué", Leonardo DiCaprio révèle le pire tournage de sa carrière

Mensonges d'état
© Warner Bros. Pictures
Mensonges d'état

Être l'un des plus grands acteurs du monde ne signifie pas que tous les tournages sont de longs fleuves tranquilles, et Leonardo DiCaprio en sait quelque chose.

Il est l'un des acteurs Hollywoodiens les plus célèbres avec une grande panoplie de films incontournables à son actif. De Titanicà Inception en passant par The Revenant, Leonardo DiCaprio jouit d'un immense succès à travers le monde depuis plus de 30 ans.

Mensonges d'État : le tournage le plus difficile de sa carrière

Mais s'il est un acteur de talent - comme le montre cette séquence culte du making-of du Loup de Wall Street - l'acteur de 48 ans est également passé par des moments difficiles lors de tournages.

Contre toute attente, le célèbre film de James Cameron de 1997, n'est pas celui qui a donné le plus de fil à retordre à l'interprète de Jack Dawson. Il s'agit en réalité de Mensonges d'Étatde Ridley Scott, dans lequel DiCaprio tient l'affiche aux côtés de Russell Crowe. Dans le long-métrage 2008, les deux hommes se lancent dans la traque de l'un des leaders d'Al-Qaïda, accompagné du chef des renseignements jordaniens.

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"J'étais largué", Leonardo DiCaprio se confie

Pour entrer dans la peau de son personnage Roger Ferris, alors recruté par la CIA, le comédien a dû faire face à de longs mois de préparation. "Pendant six mois, j’ai rencontré d’anciens pontes de la CIA qui m’ont expliqué comment ils parachutaient des hommes en Irak pour pénétrer les réseaux terroristes [...] C’est à devenir fou. Ces types risquent leur peau pour un résultat, qui, souvent, n’aboutit à rien", explique-t-il dans une interview relayée par nos confrères de Télé 7 jours.

Puis lorsqu'il rejoint le tournage de Mensonges d'État, alors qu'il sortait tout juste des Noces Funèbres, dans lequel il était "le centre du monde", l'acteur s'est retrouvé face à un Ridley Scott très exigeant : "À peine arrivé, je suis obligé de courir au milieu d'explosions [...] Un jour, le réalisateur me demande une séquence impossible. Je devais à la fois parler dans mon portable, fumer une cigarette et tirer sur un terroriste en courant". Sans oublier la relation très fusionnelle qu'il y avait entre le réalisateur et Russell Crowe, de laquelle Leonardo DiCaprio s'est retrouvé complètement mis à l'écart : "J'étais largué… Russell m'ignorait superbement. Il passait son temps à murmurer des choses à l'oreille de Ridley, qui modifiait aussitôt le scénario", confie-t-il. "Avec Titanic, je croyais avoir vécu le pire tournage de ma carrière. Je me trompais…"