Avatar 2 jugé raciste ? Une vague de boycott se déclare aux États-Unis

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© 20th Century Studios
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Treize ans après la sortie d'Avatar, les fans de l'univers peuvent enfin découvrir sa suite depuis le 14 décembre. Sans surprise, les spectateurs sont au rendez-vous, malgré un appel au boycott.

La suite du célèbre film de James Cameron rencontre déjà un succès fou. Avatar 2 : La voie de l'eau a effectué le meilleur démarrage de l'année 2022 en France et réalise l'une des meilleures entrées au box-office mondial, depuis le début de la pandémie du Covid-19. Malgré des scores impressionnants, le blockbuster reste un peu en deçà de ce que les spécialistes avaient prévu aux États-Unis.

Avatar jugé raciste à l'encontre de peuples autochtones

Le premier épisode, gagnant de 3 Oscars, avait fasciné le monde entier lors de sa sortie en 2009. Mais il s'était aussi vu accusé de racisme à l'encontre de communautés autochtones des États-Unis. De nombreuses critiques affirmaient que l'histoire d'Avatar reposait sur les stéréotypes racistes du "messie blanc sauvant un peuple indigène". James Cameron s'était alors défendu, exprimant que le vrai thème du film était de respecter la différence des autres.

Des Américains en colère

À l'initiative de Yuè Begay, la co-présidente de l'association Indigenous Pride LA, une campagne de boycott à été lancée sur les réseaux sociaux, appelant tous les "peuples autochtones du monde entier à boycotter ce film horrible et raciste".

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Le mouvement avait déjà surgi aux États-Unis, en 2009, après que le réalisateur ait offensé le peuple Lakota Sioux, dans un article de The Guardian, et ait affirmé qu'il s'était inspiré de leur histoire pour l'écriture de son film.

Cette campagne de boycott fait également référence au "blueface", utilisé par le créateur des Na'vi. Un écho aux mouvements racistes de blackface ou yellowface. S'adressant directement à James Cameron, Yuè Begay écrit dans sa publication : "Nous aurions dû être ceux dont les visages et les voix sont apparus à l'écran [...] Nous sommes les experts pour dépeindre notre blessure, notre souffrance et, plus important encore, notre résilience."

L'autrice du tweet, qui dépasse les 45 000 likes, dresse ensuite une liste d'œuvres de créateurs autochtones à découvrir à la place.