Adrien, fondateur d'une école de sabre laser, nous parle de ce sport tiré de l'univers de Star Wars
Adrien a fondé une école de sabre laser en 2015. Il est venu nous raconter les bases de ce sport inspiré de l’univers de Star Wars.
Le 19 octobre 1977, quelques chanceux assistaient à la toute première séance de Star Wars et découvraient la première aventure du jeune Luke Skywalker. Dire que cette saga a chamboulé le cinéma serait un doux euphémisme : Star Wars est devenu un classique instantané de la pop culture, a aujourd’hui des millions de fans à travers le monde, et la sortie de chaque film est un évènement. Bref, les amoureux de Star Wars sont nombreux, et certains sont si fans de cette licence, qu’ils ont choisi de transposer dans le monde réel l’un de ses aspects les plus fascinants : la pratique du sabre laser.
La Sport Saber League
En 2015, alors qu’il regardait la bande-annonce de Star Wars, épisode VII : Le réveil de la Force, Adrien Koch, qui a pratiqué le rugby durant des années, a eu l’idée de créer une école de sabre laser avec sa compagne de l’époque.
Au départ, il ne s’agissait que d’une blague, et pourtant, le 4 mai 2015, la Sport Saber League naît. À l’instar de ces clubs qui pratiquent une version moldue du Quidditch, l’existence d’une telle discipline peut surprendre et même faire sourire. Certes, ses pratiquants ne sont pas sensibles à la Force et les sabres utilisés ne sont pas en mesure d’estropier qui que ce soit mais, fondamentalement, la Sport Saber League est similaire à un club d’escrime ou de boxe.
“C’est une école de sport classique, dans les codes classiques du sport, c’est-à-dire, on vient s’entraîner toutes les semaines, le même jour, aux mêmes horaires et on va apprendre le maniement du sabre”, explique-t-il.
“La finalité, c’est du combat”
Bien sûr, le combat au sabre laser a ses règles et ses pratiquants ont un équipement à porter. Les combattants portent ainsi des gants ainsi qu’un masque d’escrime et s’affrontent sur des pistes carrées ou circulaires, ce qui n’est pas le cas de l’escrime classique, qui ne permet pas des déplacements en trois dimensions.
Petite particularité : les points sont comptés de manière dégressive “pour faire un peu comme dans un jeu vidéo”. En gros, chaque combattant dispose de 5 points, qui lui sont décomptés quand il se fait toucher (2 points si la tête ou le tronc sont touchés, 1 point si les bras ou les jambes sont touchés).
“La finalité, c’est le combat”, affirme Adrien Koch, qui souligne que le combat au sabre laser est une discipline qui se veut très inclusive. “Ce que je préfère, c’est l’inclusivité et la mixité, puisque c’est un sport mixte. Donc ça, c’est très cool. On a des filles qui sont vraiment fortes et qui mettent des doses terribles aux autres”, avoue-t-il, non sans une petite pointe de fierté.
Retrouvez l’intégralité de cette interview dans la vidéo située en tête d’article.