League of Legends : les Rioters préparent la première grève de leur histoire
Les salariés de Riot Games font grève pour protester contre la politique interne du studio.
Les employés de Riot Games seraient-ils au bord de l'émeute ? Alors que les MSI continuent de se dérouler sur fond d’Épreuves et que l'on attend impatiemment l'arrivée de Yuumi, les Rioters expriment aujourd'hui leur ras-le-bol.
Visé par de nombreuses critiques sur leur gestion interne des problèmes, l'éditeur Riot Games est une fois de plus sous le feu des projecteurs. En effet le 29 avril dernier, les salariés du studio avaient bien l'intention de faire grève afin de protester contre des motions déposées par Riot Games. Ces dernières ciblaient un litige entre deux employés en recourant à un arbitrage privé.
Dénonçant un abus intolérable, de nombreux salariés ont alors exprimé leur volonté de faire grève lundi 6 mai. Quelques jours avant, Riot afin de désamorcer le climat de tension qui s'était installé, annonçait abandonner le recours à ce type de procédure, pour les nouveaux employés !
Pour les grévistes, il s'agit là d'un pied de nez envers les plus anciens salariés du studio et notamment la politique affichée de Riot Games contre les discriminations et inégalités. C'est pourquoi une nouvelle grève se déroule aujourd'hui même. Si son action reste limitée (seulement une centaine de participants sur les 2 500 employés du studio), il convient de rappeler que ce genre de mouvement reste très rare dans l'industrie du jeu vidéo. De plus son but est surtout de sensibiliser les autres employés mais surtout les joueurs qui arpentent chaque jour la Faille de l'Invocateur.
Sans ces Rioters, League of Legends ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui et ses artistes seraient probablement restés dans l'anonymat. Doit-on pour autant cautionner de telles pratiques en restant passivement témoins de ces crises ?
Si de son côté Riot Games a exprimé son souhait de voir la grève se déroule dans le calme tout en assurant que les participants ne subiraient aucunes représailles, l'éditeur campe en revanche sur ses positions...